Quand un enfant indien arrive au monde il reçoit un nom de ses parents. Ce nom n’est que provisoire, c’est-à-dire il peut changer ou être complété par un autre nom. De la part du sorcier de la tribu l’enfant reçoit en outre un nom secret qui est son vrai et propre nom et connu seulement de lui. Personne ne peut toucher à ce nom. Personne ne peut en faire un mauvais usage. Son vrai nom n’appartient qu’à lui. L’enfant indien reçoit aussi une pierre de la part du chamane. Si le sorcier meurt avant que l’enfant ait appris son nom de sa part, le jeune indien se retire à un endroit désert. Il reste à cet endroit jusqu’à ce que la pierre lui dévoile par un rêve ou une autre révélation son vrai nom. Dans beaucoup de ces pierres il y a des druses, ce sont des cavités avec des pierres précieuses. Dans d’autres il y a de l’or, et dans toutes il y a un enchantement curatif et la force du nom clandestin.
Un ángel para el camino
En el siglo anterior, en nuestra región vivía un hombre que era conocido por los milagros que sucedieron a menudo en su cercanía. Personas que habían sido declaradas incurablemente enfermas se recuperaron después de que él había rezado por ellas.
Ese hombre tenía una costumbre especial. Cuando se despedía de alguien, solía decir: “Te mando un ángel para que te acompañe en el camino.” Mucha gente se extrañaba de eso. Por un lado ya en aquel tiempo había muchas personas que no creían en ángeles. Y entre los otros había algunos que podrían haber dicho:” ¿Cómo puede mandar a los ángeles? Es que los ángeles sólo obedecen a dios.”
No sé si eso sea correcto. Incluso tengo dudas, si la gente que dice tales cosas en realidad entiende lo mínimo sobre los ángeles. Pero sé que mucha gente, que habían visitado a ese hombre, volvía a casa llevándose una paz profunda. Y desde ese mismo día se sentía amparada. Por eso me da igual lo que piensen los otros si ahora te digo: “Te mando un ángel para que te acomp
Après la tempête
Pour cette histoire (l’une d’avant-hier) j’ai aussi la traduction Française…
La tempête a fait son œuvre. Dans la forêt il y a des arbres dans tous les sens. Ses troncs encombrent les chemins et les routes. Aucun voyageur ne peut y avancer. Mais une fois que la tempête est passée, le temps pour les ouvriers forestiers est arrivé. Ils dégagent les chemins avec leurs scies, enlèvent les barrières et libèrent toutes les routes, du bord extrême de la forêt jusqu’à son intime intérieur.
After the storm
I’m using this story with stroke patients, with those who suffer from Multiple Sclerosis and with traumatised persons, including certain situations of separation and berievement. Most of all, it can be useful to support persons who want to recover their memory and access to their abilities.
The storm has done its work. The trees lay criss-cross in the forest. Their trunks block paths and streets. No traveller can make progress here. But when the storm is over, then comes the time of the lumberjacks. With their saws they cut free the paths, lift away the barriers and clear all the streets, starting with the outermost edge of the forest all the way to its innermost core.
Margarita y Lucía
En la rendija de un muro vivían dos lagartijas, Margarita y Lucía. Lucía estaba todo el día echada en el muro tomando sol. Margarita pasaba la mayoría del tiempo buscando insectos para sí misma y para sus hijos. Cuando veía a Lucía echada en el muro, se enfadaba.
“¡Tú cómo gastas el tiempo! Si fueras lagartija decente, por fin te preocuparías del bienestar de tus hijos. ¿Qué es lo que haces todo el día allí arriba?” Lucía pestañó y dijo: “Recupero energía. De esta manera sí que hago algo para mis hijos.”
“Lo veo diferente”, gruñó Margarita. “Y un día te llevará el águila ratonera o el halcón.”
“Esperemos a ver qué pasa”, opinó Lucía y se desperezó en el sol. Margarita prefiría buscar presa en la sombra de los arbustos bajos. Pasaba mucho tiempo cazando hormigas. A menudo parecía cansada. Su vida estaba cada día más amenazada: Ya no tenía nada que contraponer a la rapidez de los gatos y a la de las comadrejas.
Los hijos de Lucía se volvieron fuertes y despabilados, todo como ella misma. Pronto empezaron cogiendo las arañas más gordas, los cárabos más rápidos y aun grandes libélulas. Pero lo que les gustaba lo más era echarse en el muro al lado de su madre y estirarse a la luz del sol.
¿Qué es ipnosis?
El siguiente audio en mp3 dura aproximadamente 17 minutos y usted puede bajarlo sin costo a su computadora. Para escucharlo póngase cómodo y procure que nada le interrumpa, ni el teléfono ni nadie. Al escuchar el audio ponga atención al efecto que ejerce sobre su cuerpo y su mente. En esa breve presentación hipnótica se trata de llamar su atención a los fenómenos naturales del trance. Lo único que se le sugiere en esa demostración de hipnosis es que sea feliz.
Le deseo que disfrute la experiencia!
Autor: Stefan Hammel
Traducción y adaptación al español: Hans Egli
International Festival of Therapeutic Storytelling 2016 in Germany
On October 14th to 16th, 2016, the International Festival of Therapeutic Storytelling will be held in Kaiserslautern / Otterberg, Germany. The festival is organized by the Institute of Hypno-Systemic Consultation in Kaiserslautern (Stefan Hammel) and the Milton-Erickson-Institute Luxembourg (Marie-Jeanne Bremer). Congress languages will be German, English and French.
The festival is designed for people working in consulting, educational, medical or psychosocial professions. There will be guests from Austria, Belgium, France, Germany, Italy, Luxembourg, Switzerland and other countries. We will also have an open stage for participants presenting their own short lectures or stories.
The Early bird rate of 240 € will end in a few days, on October 15th. After that the price will go up 30 € every three months, with the final fee being 360 €. If you would like to participate or if you need further information write to stefan.hammel @ hsb-westpfalz.de or contact the Institute of Hypno-Systemic Consultation via 0049-631-3702093.
As far as scheduled, these will be te main speakers and topics:
Audeguy, Karine (F): How do our life stories get us into trouble? Playing and transforming them…?
Balsamo, Sandra (L): Workshop with therapeutic puppets: room for creativity in the mourning process
Bremer, Marie-Jeanne (L): Medical herbs on ruins – stories and biographies against hate
Casula, Consuelo (I): How to transform anecdotes into significant stories / La vita e bella (Life is beautiful)
Cukier-Jakubowicz, Mireille (L): Reading “Farewell, little cat” and “Almost not hard at all”
Decocq, Anne (B): Once upon a time… a prescription. Literature as a therapeutic resource
Doutrelugne, Yves (B): May the therapist talk about himself?
Eberle, Thomas (D): Singing bowls and therapeutic storytelling
Freund, Ulrich (D): Active factor Grimm: On fairytales and therapy / Anxiety, fear and overcoming Angst
Fürst, Annette (D): Storytelling with children: A new multifocal, cross-medial approach
Guilloux, Christine (F): Narrative therapy, narrative medicine…?
Hammel, Stefan (D): Stories in the therapy of depression and trauma / Live-Demo „Chairs’ Game“
Hatzelmann, Elmar (D): Generating resources of storytelling and discovering stories
Hürzeler, Adrian (CH): Extemporaneous stories – encouraging the narrative potential in a playful way
Lamprecht, Katharina (D): Energy Psychology and therapeutic storytelling
Meyer, Gabrielle (L): Experiencing loss and saying farewell metaphorically and therapeutically
Niedermann, Martin (CH): Therapeutic comics with autistic persons / Therapeutic puppet-play
Spitzbarth, Alexandra (D): Learning to talk with the body – healing dialogues for somatic ailments
Wessel, Sonja (D): Digital Storytelling: Multi-medial presentation of life stories that move the heart
Wilk, Daniel (D): Trance stories opening the inner treasure chamber
Wirl, Charlotte (A): Finding and inventing individual therapeutic stories and metaphors for trance.
Could I wet your appetite? I would love to hear or read from you!
La villa
Une architecte souffrait de la Maladie de Crohn. La maladie auto-immune et les traitements avec des corticoïdes et des interventions chirurgicales avaient mis son corps à rude épreuve. Après une certaine période d’entretiens thérapeutiques, la maladie semblait s’être calmée. Je lui posais la question : »Supposons que ton corps soit une maison précieuse en attente de sa rénovation – à quoi ressemble cette maison dans tes pensées ? » Elle décrivit une villa dans le style de la Gruenderzeit ( fin du 19ème siècle ), entourée de verdure, équipée de précieux ouvrages en stuc, de magnifiques tapisseries et de beaux meubles. La maison avait été abandonnée depuis très longtemps. Partout il y avait des traces d’infiltrations d’eau, de fissures dans les murs et de plâtre qui s’effritait. Une grande partie de ce qui était autrefois beau semblait délabré et usé. « Quels travaux les restaurateurs ont-ils à effectuer ? » je la questionnais. Elle dénomma différentes activités et nous avons réfléchi sur l’ordre dans lequel elles seraient à effectuer. Dans les conversations suivantes je lui ai à chaque fois demandé si les travaux de rénovation avaient progressé et à chaque fois les artisans avaient progressé. Comment aurait-il pu en être autrement : les rénovations vont vers l’avant, ne reviennent pas en arrière. La métaphore exclue les régressions. Une fois l’image acceptée, le cerveau exclut chaque comportement corporel ne correspondant pas à la métaphore. La femme a dit une fois : « trop de substance originale a été perdue de telle sorte que les artisans ne peuvent plus faire une restauration conforme à l’original. Ils ajoutent par analogie ce qui manque selon ce qui a pu être à l’origine. » Après plusieurs semaines elle me signala que les restaurateurs avaient terminé leurs travaux. La villa était complètement rénovée. C’était il y a environ quatre ans. Son état s’est considérablement amélioré. ( S. Hammel, Handbuch des therapeutischen Erzählens /Manuel de narration thérapeutique, 62f. )
La brizna de pasto en el desierto
Un hombre estaba atravesando el desierto. Al rededor de él no había nada más que arena, piedras y rocas, el cielo azul reluciente y el sol ardiente. En la mitad de su camino se le ocurrió descansar y buscó un lugar adecuado. Un poco lejos del camino encontró un peñón que le podía ofrecer sombra durante su descanso. El hombre se acercó. Al llegar vió algo raro: En la sombra de le roca crecía una brizna de pasto, de hecho.
“¡Qué sorpresa! ¿De dónde vienes tú?”, le preguntó el hombre. Después se rió de si mismo:
“Estoy tan solo que empiezo hablar con la hierba. Será mejor examinar de donde viene ella.”
Excavó la plantita de la arena y la puso al lado cuidadosamente. Después empezó a cavar más y más profundamente. Aunque no tropezara con un manantial brotante, en ese lugar el suelo estaba verdaderamente mojado. Cuando el hombre de nuevo se puso en camino no olvidó de reponer la brizna en la tierra mojada. Con unas piedras construyó un pequeño muro para proteger la planta contra la desecación por el viento caliente del desierto. Después siguió caminando.
Al regresar pasó por el mismo lugar. Por supuesto miró si su pequeña planta estaba viva. Se alegró mucho: La brizna se había vuelto en un verdadero pequeño manojo de hierba. El hombre cavó un poco más profundamente y llegó a una parte aun más mojada de la tierra. Con un pañuelo, dos palos y unas piezas de cuerda, que había traído para el regreso, mejoró la protección de su planta contra el viento.
Muchos años después un amigo del hombre tuvo que atravesar el mismo desierto. Entonces le pidió a su amigo: “Pues mira qué fue de mi planta – si todavía existe.” El amigo se lo promitió. Cuando éste volvió del viaje le contó: “Tu manojo de hierba se ha vuelto en una pequeña pieza de prado. Otros viajeros han encontrado el lugar. Han subido el muro y puesto más palos con pañuelos. Alguién ha cavado un pozo y lo ha cubierto con una pieza de cuero. Al lado del pozo crece una hermosa higuera . En sus hojas canta un grillo.”
Le myome
J’ai dit à l’amie « quand tu te réveilleras cette après-midi » l’opération sera passée et le myome sera parti. Tu t’es demandé s’il y a eu un élément déclencheur pour son origine. En fait peu importe ce qu’il y avait à l’origine. Ce que tu peux faire c’est la chose suivante : Rappelle-toi des expériences accablantes et peut-être traumatisantes et d’autres choses que tu veux lâcher et dont tu veux te débarrasser. En pensée, mets tout ce dont tu n’as plus besoin dans le myome. Et quand tu te réveilleras cette après-midi tu les auras toutes envoyées sur le chemin. » L’amie a déclaré plus tard qu’elle avait réalisé la proposition et avait transféré dans le myome ses réactions aux différentes expériences accablantes de son passé. Elle a vécu cette approche comme libératrice. Après l’opération elle s’est vite remise et s’est sentie plus forte et plus active que dans les mois précédents.
Pour cette intervention thérapeutique il y a beaucoup de variations dependant sur la situation unique d’une traitement : On peut mettre le trauma en cas de gastro ou de boulimie dans le contenu de l’estomac, en cas de chimio dans les cheveux, le libérer pendant le passage aux toilettes …